Les 4e de Saint-Pierre préparent leur avenir - Ouest France 25/03/18

Les élèves de 4du collège Saint-Pierre ont participé à une demi-journée de formation avec des professeurs et des élèves de terminale du lycée Kerustum.

Trois ateliers ont été mis en place pour qu'ils appréhendent les métiers du soin à la personne, de la vente et du contrôle qualité. Sous forme d'ateliers ludiques, ils ont été mis en situation pour apprendre à changer et habiller un bébé, accueillir et vendre du thé à un client indécis, ou vérifier que les bactéries n'avaient pas infecté un produit frais. « De la 5e à la 3e, nous avons mis en place un parcours avenir pour aider nos élèves à choisir leur orientation, explique Margali Morvan, professeur et documentaliste. Ils doivent être responsables de leur parcours et pour qu'ils aient toutes les chances de faire les bons choix, nous leur faisons découvrir un grand panel de métiers et leurs débouchés. »

Des anciens élèves viennent également régulièrement parler de leur parcours. Et pour ceux qui veulent vraiment prendre leur avenir en main, une option Pass Pro leur permet de multiplier les stages en entreprises afin d'éliminer ou de confirmer des choix.


Katell Borvon et les apprentis comédiens du collège Saint-Pierre.
Katell Borvon et les apprentis comédiens du collège Saint-Pierre.

Pendant toute la semaine, l'art s'est invité au collège Saint-Pierre. Les élèves de 6e ont étudié la musique, la danse et le théâtre. Une expérience qui devrait leur permettre de gagner en maturité.

Dans le cadre du jumelage culturel entre l'Arthémuse et le collège Saint-Pierre, un dispositif du conseil départemental se déroulant sur trois ans, les classes de 6e ont expérimenté différentes pratiques artistiques, tout au long de la semaine. La danse, avec Véronique Favarel, chorégraphe et danseuse, les body-percussions avec Stéphane Paugam et l'expression théâtrale avec la comédienne et metteur en scène, Katell Borvon. « Nous travaillons un texte de David Lescot intitulé "J'ai trop peur", indique cette dernière. Il raconte les peurs d'un enfant à l'idée de rentrer en classe de 6e. Cela s'élargit à la peur de grandir, de la transformation du corps, de ne pas connaître les codes des plus grands, etc. ». « Une expérience jamais vraiment facile pour les enfants », ajoute la Brestoise installée à Paris. Katell Borvon précise également qu'elle met les élèves en situation de comédiens professionnels avec, en amont, un travail sur la voix et l'espace.
Elle explique aussi comment se sentir bien dans un groupe et sur un plateau de théâtre. « C'est un vrai travail d'équipe et on déblaie. Les collégiens proposent des choses et j'en indique d'autres ».

Restitution devant les parents et les enseignants

Durant toute cette semaine il n'y a pas eu de devoirs à faire le soir, pas d'interros non plus. Pendant cinq jours, les collégiens ont été des artistes à part entière. « Cette incursion de l'art à l'école est une autre façon d'être élève. Les collégiens se découvrent eux-mêmes. En classe, les enseignants témoignent après coup qu'ils ont changé. Qu'ils ont grandi », assure Katell Borvon. Et ce vendredi sera un grand jour pour les apprentis comédiens, puisqu'à 18 h 30 ils restitueront leur travail de la semaine, devant leur famille et les enseignants. C'était la première fois qu'une telle expérience était menée à Briec. En revanche, le collège Saint-Jean-Baptiste de Quimper propose ce type de pratiques depuis sept ans, ce dont s'est inspiré Benoît Tanneau, directeur du collège Saint-Pierre.

Le Télégramme - 13 septembre 2017

Collège Saint-Pierre. Quatre nouvelles enseignantes

 

De gauche à droite : Zornitza Parquer, Catherine Kerivel, Christelle Lannuzel et Emilye Vespoert.
De gauche à droite : Zornitza Parquer, Catherine Kerivel, Christelle Lannuzel et Emilye Vespoert.

Au collège Saint-Pierre, les nouvelles enseignantes ont pris leurs marques et sont déjà très investies dans ce marathon qu'est une année scolaire. Elles sont quatre, et arrivent de Douarnenez, de Concarneau, de Quimper (Sainte-Thérèse) ou encore directement de l'Institut supérieur de formation de l'enseignement catholique (Isfec). Ainsi, Catherine Kerivel, grande lectrice de Zola, qui a enseigné le français durant un an au Kenya, poursuivra sa mission littéraire auprès des collégiens du Pays glazik. Emilye Vespoert enseigne l'histoire et la géographie. Elle aurait pu être urbaniste mais par choix et par goût, elle a opté pour l'enseignement. Christelle Lannuzel est le nouveau professeur de physique.

 

De la Bulgarie à la Bretagne

 

Quant à Zornitza PARKER, elle est chargé de l'enseignement de la langue bretonne. Elle est bulgare. À Sofia, elle a suivi un cursus au lycée français. Voici 17 ans, elle est venu s'installer en Bretagne. Elle raconte : « j'ai inscrit ma fille en filière bilingue, breton français, et je me suis rendu compte que j'étais incapable de corriger ses devoirs. Alors, je me suis décidée à apprendre le breton ». De fil en aiguille, elle est devenue enseignante. Elle se souvient, dans un sourire, que les mutations propres au "brezhoneg", elle les a assimilées en chantant.  "Quant à mon prénom, en bulgare, il signifie « Sterenn ar mitin », autrement dit "Étoile du matin".

 


Ouest France - Samedi 9 septembre 2017

Les collèges font leur rentrée

Au collège Saint-Pierre, Benoît Tanneau dans une classe de sixième.
Au collège Saint-Pierre, Benoît Tanneau dans une classe de sixième.

Mercredi, les deux collèges briécois ont accueilli 714 élèves. Un chiffre qui confirme la vitalité de la commune.

Au collège Saint-Pierre, Benoît Tanneau a entamé sa quatrième rentrée à la direction. Parallèlement, il continue de diriger le collège Saint-Jean-Baptiste de Quimper. Cette année, le collège catholique accueille 248 élèves répartis en dix classes.

L'équipe éducative est stable mais enregistre l'arrivée de quatre nouveaux professeurs. En revanche, au collège Pierre-Stéphan, c'est un tout petit peu la tendance inverse, avec 466 élèves contre 475 l'an passé. Les élèves sont répartis dans 17 classes. « Tous les postes sont pourvus », se réjouit Catherine Poisson, la principale, qui entame sa septième rentrée à Briec. Pour sa part Benoît Tanneau qui en est à sa quatrième rentrée a accueilli, « une équipe stable avec seulement quatre nouveaux professeurs ».

Concernant les priorités éducatives, les deux responsables d'établissement ont des Credo quasi similaires. Pour Benoît Tanneau l'objectif primordial est que, « tous les élèves trouvent leur voie et qu'ils soient heureux de venir à l'école car ils savent pourquoi ils y viennent ».

Surf et planche à voile

En écho, Catherine poisson souhaite que, « les élèves se sentent bien au collège. Notre objectif est de leur faire partager les valeurs républicaines et de favoriser leur réussite ». A l'heure de la rentrée, les deux établissements fourmillent de projets originaux: voyages scolaires bien sûr mais aussi plan-che à voile pour Pierre Stéphan et surf pour Saint Pierre. 


Le Télégramme - Vendredi 8 septembre 2017

Collège Saint-Pierre. Vingt-cinq élèves en plus

 

Brigitte Bellec et Benoit Tanneau, un binôme de direction satisfait de cette rentrée 2017.
Brigitte Bellec et Benoit Tanneau, un binôme de direction satisfait de cette rentrée 2017.

Le principal du collège Saint-Pierre, Benoît Tanneau, et Brigitte Bellec, son adjointe affichent tous deux des mines épanouies. « Nous avons ouvert cette année deux nouvelles classes : une en 6e et une en 5e », se réjouit le principal, satisfait de voir son établissement accueillir 25 élèves en plus. « Ce qui nous a permis d'ouvrir trois classes en 6e et tout autant en 5e ». Dans un environnement se voulant accueillant, le bâtiment 5 a, durant les vacances, été rénové. « De nouvelles décorations et du mobilier neuf », précise Benoît Tanneau. Côté enseignants, quelques nouveaux venus ont fait leur rentrée, avec Émilie Verpoest pour l'enseignement de l'histoire et de la géographie, Zornitza Parquer pour le breton, Christelle Lannuzel en physique et Catherine Kerivel en français.

 

Culture et lecture

 

Pour ce qui concerne la pédagogie, « nous allons faire monter en puissance notre partenariat avec le centre culturel Arthémuse. Il y aura du théâtre et de la danse, avec l'intervention de plusieurs compagnies, notamment Wayo, pour "To be ou not to be". Un duo de comédien-danseur qui sera en résidence à l'Arthémuse ». Un travail est également prévu avec la compagnie Hecho en casa, pour son spectacle « Caché dans son buisson de lavande, Cyrano sentait bon la lessive ». Autre nouveauté cette année, le temps de lecture. « Une fois par semaine, à 13 h 40, le temps s'arrête durant 15 mn et l'on sort les bouquins, les mangas, les BD», explique le principal.